Après les meurtres, les attaques de domiciles, de commerces, de banques, les tueries d'enfants, les criminels viennent d'ajouter ou du moins, de raviver l'autre corde à leur arc. Ce sont les rapts qui prospèrent ces temps-ci.
En effet, dans la nuit du dimanche 23 septembre 2018, nos sources expliquent que l'étudiant K.O. s'apprête à aller s'endormir, pour être d'attaque le lendemain matin. C'est en ce moment-là qu'il reçoit un coup de fil sur son téléphone-portable. Sans même regarder le numéro d'appel, l'homme déjà en colère décroche et s'apprête à envoyer des « flèches » à celui qui ose le déranger à pareille heure. Mais il tressaillit lorsqu'il se rend compte, de qui est s on interlocuteur, il tressailli. Lorsqu'il rend compte que son interlocuteur, au bout du fil, est K.K., son frère cadet. Mais que veut-il ?
Ce dernier qui semble mal en point, lui indique avec une voix quasiment inaudible qu'il vient d'être enlevé par des inconnus armés. Et tout de suite après, l'un des individus qui se présente comme l'un des ravisseurs, ne le laisse pas terminer qu'il se saisit du téléphone-portable. Ainsi, il lance à l'endroit de l'étudiant que ce sont ses acolytes et lui qui ont effectivement enlevé son frère cadet. Et que, poursuit-il, si K.O. tient à voir son frangin en vie, il devra alors leur verser une rançon qu'il fixe à 120 000 F Cfa ( Cents vingts mille F Cfa).
Ensuite, le porte-parole présumé de la sinistre bande, de préciser que l'étudiant n'a pas à user d'entourloupe avec eux, en allant saisir les forces de l'ordre. Et qu'il plutôt intérêt à se magner pour trouver les sous et à faire les choses en toute discrétion. Dans le cas contraire, c'est la tête tranchée de son frère qu'il retrouvera à l'entrée de sa maison, à Marcory-Remblai. Entendant cette menace, K.O. est davantage pris de trouille, au point de manquer de « faire ça » dans son froc.
L'étudiant ne tient pas du tout à jouer avec la vie de son cadet. Il se démène cette nuit-là comme il peut, pour réunir les sous exigés. Et sur instruction des ravisseurs présumés, il transfère le fric sur le téléphone-portable de son frère enlevé. Peu après, les quidams répondent qu'ils ont reçu et retiré le pognon.
L'heure qui suit, le pauvre étudiant est joint par son frère, qui lui signifie qu'il vient d'être libéré. K.O. fonce alors immédiatement à l'endroit où son jeune frère est abandonné. Il l'y trouve mal en point et l'évacue à l'Hôpital général de Marcory. Sur les détails de l'enlèvement présumé, on apprend que c'est à hauteur de la station « Shell », à Marcory-Remblai, que les inconnus enlèvent K.K., qu'ils font monter de force à bord d'un taxi-compteur. Et cela, pour une destination inconnue.
Avec le dénouement heureux de l'affaire, on peut dire que K.K. est un sacré veinard. Veinard parce que son frère a pu réunir l'argent dans la même nuit, alors que ce n'était pas du tout évident. La police informée aux alentours de minuit mène son enquête, dans le but de mettre la main, sur les membres de cette bande présumée, de ravisseurs.
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